POUR QUI SONNE LE GLAS ?

POUR QUI SONNE LE GLAS ?

Montaigne écrivait quand vous devez faire votre biographie vous devez vous peindre. Pour ce qui est de la révolution 89 à nos jours ; c’est un tableau qui ne se termine pas, dont la préparation est basé sur trois grands principes, qui  le monde, se partage et l’histoire.

L’AUSTERITE ; L’INDIVIDUALISME ; LA FRATERNITE

Pour les connaître, les suivre à travers tant d’agitations et de malheurs, qui produisirent, leurs rencontres ; il importe de bien signaler le caractère, d’en donner l’empreinte. Que l’on nous pardonne ici les formulations irritantes de quelques définitions nécessaires ; les tragédies ne viendront que trop tôt et ne seront que trop saisissantes.

LE PRINCIPE D’AUTORITE : Est celui qui fait reposer la vie des nations sur des croyances aveuglements acceptées, sur le respect superstitieux de la tradition, sur l’inégalité et qui a pour moyen la gouvernance sous la contrainte

LE PRINCIPE D’INDIVIDUALISME : Est celui qui, prenant l’homme en dehors de la société, le rend seul juge de ce qui l’entoure et de lui-même, lui donne un sentiment d’exalté de ses droits sans lui indiquer ses devoirs ; l’abandonne à ses propres forces et pour tout, gouvernement proclame le laisser faire.

LE PRINCIPE DE LA FRATERNITE : est celui qui regardant comme solidaire le membre de la grande famille, tend à organiser, un jour les sociétés, œuvre de l’homme sur modèle du corps humains, œuvre de Dieu et fonde la puissance de gouverner sur la persuasion, sur le volontaire sentiment du cœur.

L’autorité a été maniée par le catholicisme, avec un éclat qui étonne ; elle a prévalues jusqu’à Luther. L’individualisme,  inauguré par Luther, s’est développée avec force irrésistible ; et, a dégagé de l’élément religieux, qui a triomphé en France, par les publicistes de la constituante. Il régit le présent et la force des choses. La fraternité annoncée par les penseurs de la Montagne, disparu alors dans une tempête et ne nous apparaît aujourd’hui encore que dans les lointains de l’idéal. Tous les grands cœurs l’appellent. Déjà elle occupe et illumine la plus haute sphère de l’intelligence de l’époque, et qui nous a suivi jusqu’à aujourd’hui.

De ces trois principes ; le premier engendre l’oppression par l’étouffement de la personnalité, le second mène à l’oppression par l’anarchie ; seul le troisième par l’harmonie enfante la liberté.

Liberté avait dit Luther, liberté ont répondu en cœur les philosophes du dix-huitième siècle et c’est le mot liberté qui de nos jours est sur la bannière de la civilisation. Il y a malentendu, mensonge, depuis Luther, ce malentendu et mensonge ont rempli l’histoire. C’est l’individualisme qui arrivait et non la liberté. L’individualisme a l’importance d’un vaste progrès accompli

Si longtemps comprimé, plein d’orgueil et d’audace, soumettre sous tout contrôle de tout esprit. L’ensemble des traditions, les siècles leurs  travaux, leurs croyances, placer l’homme dans un conditionnement plein d’inquiétudes, plein de périls, mais aussi plein de majesté. Lui donner quelques fois à résoudre personnellement au milieu d’une lutte immense dans le bruit d’un débat universel.

Ce n’est pas une œuvre sans grandeur, c’est l’œuvre de l’individualisme. Que si la révolution de 89 est la seule qui est prise racine dans les faits. C’est qu’elle servait une société dominante de par leurs intérêts, de la bourgeoisie.

Malgré les efforts de Jean Jacques Rousseau, de Mably, de Necker lui-même, l’individualisme est devenu le principe de la bourgeoisie et a triomphé, en philosophie par l’école de Voltaire, en politique par l’école de Montesquieu, en industrie par l’école de Turgot.

Ce cadre étant rempli ou presque, nous aurons assisté à cette dramatique lancinante qui part de la révolution Française de 89, qui sera le début de nombreux siècles d’histoire, pour arriver à nos jours à la perte de notre identité. Car quel que soit, les mécréants, qui se sont invités à la grande mascarade et, au poker menteur de 2017 ; aucun représentera le besoin des Français. Ne vous faites pas d’illusions aucun a un projet de société, à droite comme à gauche qui fédère tous les Français, et qui nous tire vers le haut ; non c’est l’inverse des projets qui portent l’individualisme vers le haut et l’économie vers le bas.

Sur les projets politiques, des candidats, tous parlent d’une même voie ce que les Français veulent entendre c’est à dire la sécurité, l’économie dans chaque discours passe après, trop ennuyeuse et ne paie pas. J’ai suivi des meetings, c’est cela. Sarkozy à Rennes c’était l’attaque sur Hollande sur la sécurité du Sarkozy de 2007, remis à la sauce 2016. Pour Hollande même combat je vous gouverne mais je ferai mieux ; «ne t’inquiète pas Julie je vais tout faire pour que nous restons au château ».

Le premier a vendu la frappe Française au Américains en rentrant dans l’OTAN, à mis la Lybie dans un chao pas possible et a amplifier la déstabilisation de la région, en faisant tuer pour le compte des Américains : Kadhafi. Le traité de Lisbonne a été ratifié par la France malgré le non des Français et j’en passe

Le deuxième a enclenché la vitesse supérieure pour la descente sociale, étant plus un président d’un parti, il a oublié que la France était un pays. Son amateurisme à fait la part belle des Américains. Son obsession c’est Sarkozy pas l’économie. Une économie faite à la petite semaine. Soutien à Bruxelles, sur l’embargo sur les produits en partances vers la Russie, sans se soucier si, les producteurs Français allaient être pénalisés. Là aussi la liste serait très longue

Tous deux ont bradés la France au  Katar, à l’Arabie Saoudite, les aéroports au Chinois. Bien que la France soit une mosaïque culturelle, ce qui est une évidence. Personnes, ne pourra changer la couleur et, changer les religions. Non messieurs soyez au moins une foi franc avec les Français, qui avec la dime qui est ponctionnée, vous permettent de vivre dans un grand luxe ; alors que d’autre font les fins marchés pour récupérer un minimum pour se nourrir la vérité est là. Je revois les misérables de Victor Hugo

Ne cherchez pas du côté de Robespierre « Mélenchon », qui avec sa 6eme république veut décapiter le Roi ; Ni du côté de Calamity Jane «Marine le Pen » qui veut faire un Frexit, rétablir les frontières, remettre le Franc, et je passe sur toutes les couleuvres que bon nombres de Français vont avaler

Mais alors pour qui sonne le glas ??? 

Pour la France !

Car aucun de ces soit disant justiciers ont le remède et auront, le courage de faire, ou de mettre le doigt ou il faut pour faire redémarrer la machine économique, et l’emploi ; plus grave aucun ne dira la vérité car un politique ment toujours

Vous vous rendez compte, qu’en dehors des pilleurs de la France, qui se battront pour le fauteuil suprême ; d’autres loups sont déjà à genoux come des soumis pour une place aux législatives. Du pays on s’enfiche de la misère, du chômage, on s’en fiche. Ce qui compte le nombril de ces messieurs qui siégeront avec leur indemnité et les avantages. La république c’est cela 

Alors qui pour commencer à sauver le pays ? Une monarchie constitutionnelle ; trop tard, pour 2017. Une personne qui est issue de la société civil, qui n’est pas rattaché à un appareil, qui n’aura pas de casseroles comme bon nombres des candidats, qui sera en dehors de la politique de copains, mais qui mettra la France et, les Français  dans ces priorités, c’est-à-dire un projet de société qui sera fédéré par la population française, et non uniquement par des appareils

Max Dujean