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REFLEXION ET PARTAGE

REFLEXION ET PARTAGE

Des écrits sur mes reflexions du moment: histoire, philosophie, théologie, mes escapades, mais aussi des textes sur la nouvelle langue française


EVANGILE SELON MARC : COURS N4 JESUS ET LES SEINS : Mc 3,7 -6,6

Publié par REFLEXIONS ET PARTAGE sur 1 Novembre 2016, 21:59pm

Catégories : #THEOLOGIE

EVANGILE SELON MARC : COURS N4 JESUS ET LES SEINS : Mc 3,7 -6,6

COURS N4 JESUS ET LES SEINS : Mc 3,7 -6,6

1 – SOMMAIRE ( Mc 3,7 – 12)

Les v7 et 8 situent  Jésus, au bord de la mer, en compagnie de ses disciples. Leur présence à ses côtés va devenir une constante dans la suite du texte évangélique. Les foules accourent non pour écouter la parole de Jésus, mais parce qu’elle a entendu parler de ses actes miraculeux. L’expression «grande multitude » désignant des habitants de Judée et des régions avoisinantes, suggère la portée universelle de l’Evangile puisque sont réunis dans le texte des juifs et des païens.

Les seuls à connaitre véritablement l’identité de Jésus sont les esprits impurs et, selon l’évangile, Jésus leur impose de nouveau le silence, car tout ce qui se dit et qu’on croit connaitre de Jésus à ce moment-là n’est pasl’essentiel de ce qu’il faut savoir de lui.

2 – PREMIERE PARTIE : Vers la vrai famille de Jésus (Mc 3,13-35)

2.1 – L’INSTITUTION DES DOUZE

Le lieu choisi pour l’appel des douze n’est pas neutre car la montagne est dans l’évangile selon Marc, un lieu de communion avec Dieu ou de révélation.

è Jésus appel ceux qu’il voulait. Cet appel est suivi d’effet puisque ceux que Jésus a choisis y répondent favorablement.

è Il en établi douze : Chiffre symbolique qui rappelle le nombre des tribus d’Israël ; les douze représentent donc l’ensemble du peuple de Dieu. Il les établit, pour être avec lui et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons (V 14-15). L’expression être avec lui évoque la communion de vie avec Jésus : les douze forment donc la communauté de Jésus. La prédication des douze, sera effective (V 6,7 – 13). Quant au pouvoir de chasser les démons, il est conforme à ce qu’on peut lire (Jn 14,12)

è Parmi les douze, Simon-Pierre, Jacques et Jean constituent un trio particulier car ils seront les témoins privilégiés des moments importants du ministère de Jésus. Les fils de Zébédée, reçoivent un surnom dont la signification, peut être en lien avec leur caractère tumultueux, ou la vigueur de leur de leur prédication en référence à Elie. Le surnom Zélote donné à Simon désigne un homme zélé, fervent, passionné de la loi de Dieu. Judas est présenté comme celui qui a trahi Jésus. Le surnom Iscarioth peut correspondre au village de Qirioth dont Judas serait originaire ou renvoyer au mot « qirioth » veut dire menteur et fourbe.

2-2 LA VRAIE FAMILLE DE JESUS

Les versets 20 à 35 du Ch. 3 forment une unité littéraire. Après le V.20, qui sert d’introduction, l’ensemble est construit selon la technique du sandwich, qui consiste à enchâsser un récit B à l’intérieur d’un récit A (A v.21 : introduction à l’épisode de la vraie famille de Jésus ; B. v. 22-30 : controverse avec les scribes ; A. v. 31-35 : suite de l’épisode sur la vraie famille de Jésus).

è Jésus est de retour dans une maison et la foule est si dense que personne ne peut se nourrir. Avertie de la situation, sa famille veut intervenir et c’est lui qui est mis en cause (Cf. v. 21). La folie est une accusation grave car, à l’époque, la folie est considérée comme une possession démoniaque. Selon l’évangéliste, la famille de Jésus veut « se saisir de lui ». Le verbe grec utilisé ici se retrouve quatre fois dans le récit de la passion pour désigner l’arrestation de Jésus. Ainsi, la famille de Jésus cherche-t-elle en quelque sorte mettre un terme à sa mission.

è Les scribes s’attaquent à Jésus l’accusant de détenir son pouvoir de Satan : ( Beelzeboul). A l’aide de paraboles, Jésus les amène à réaliser que leur accusation ne tient pas debout (cf. v.24-25) : si Satan, que Jésus expulse les démons, c’est que Satan s’est dressé contre lui-même. Le verset 27 témoigne qu’en Jésus, le Messie est en train de mettre fin au règne de l’homme fort, autrement dit le Satan. L’expression piller les biens de l’homme fort renvoie sans doute aux divers exorcismes par lesquels Jésus fait reculer le règne de Satan. Selon l’évangéliste, Jésus adresse aux scribes un avertissement sur le blasphème contre l’Esprit Saint (v.28-38), un péché pour lequel il n’y a pas de pardon possible. Péché contre l’Esprit Saint, c’est être à ce point aveuglé qu’on confond ce qui vient de Dieu avec ce qui vient de Satan.

è L’auteur évangélique reprend son récit sur le thème de la famille de Jésus, en indiquant l’arrivée de la mère de Jésus et de ses Frères (v.31). Informé de ce fait (v.32), Jésus répond de manière dure et brutale (v.33) et ajoute une affirmation (v.34-35) exposant le critère d’appartenance à la vraie famille de Jésus.

COURS N4 : leçon N2 L’enseignement en paraboles (Mc. 4. 31- 34).

3- SECONDE PARTIE L’ENSEIGNEMENTS EN PARABOLES

Le discours en paraboles est un véritable enseignement donné par Jésus en vue de la formation des disciples auxquels il livre le secret de son message relatif au Règne de Dieu.

3.1 – LA PARABOLE DU SEMEUR. LA RAISON POUR LAQUELLE JESUS PARLE EN PARABOLES ET EXPLICATION CELLE DU SEMEUR.

1°) – Cette première parabole est en quelque sorte le bilan du début du ministère public de Jésus. C’est lui le semeur sorti pour proclamer l’Evangile. Cette proclamation a  des effets divers : Jésus a déjà rencontré des obstacles (esprits mauvais, scribes, et parenté). Mais la parole a été reçu par ceux qui sont devenus ses disciples et, par la foule qui s’est réunie autour de lui pour l’écouter.

2°) – En principe, le langage parabolique est un moyen pédagogique pour se faire comprendre. Or, selon le rédacteur de l’évangile selon Marc, les paraboles seraient un langage volontairement obscur pour ceux qui sont en dehors (V.11b) ; seul un petit groupe d’élus  aurait le droit d’être directement introduit au mystère du Règne de Dieu (V.11a). La citation du prophète Isaïe, mise dans la bouche de Jésus semble aller encore plus loin dans le sens de l’exclusion. Il ne faut pas que ceux du dehors se convertissent, ni qu’il leur soit pardonné. Comment comprendre ce verset ?

Il est important d’affirmer que Jésus n’a jamais voulu cacher son message aux foules. Ses paraboles, étaient bien destinées à tous ; Les versets 10 à 12 ne prennent sens que si on se réfère au climat de persécution régnant lors de la rédaction du second évangile. L’église devait avoir deux types de langages : un langage tenu au sein des communautés, un autre plus codé afin de n’a pas donner aux persécuteurs des armes pour lutter contre les chrétiens. Dans l’évangile, Jésus se trouve dans une situation analogue : les pharisiens et les Hérodiens ont décidé de la mettre à mort. Les foules manifestent de l’incompréhension et même du rejet. Les proches parents de Jésus ont voulu s’emparer de lui ; pour que l’annonce de la bonne nouvelle ne puisse se poursuivre, il est nécessaire de prendre des précautions.

3°- Selon l’évangéliste, Jésus va fournir à ceux qui l’entouraient avec les Douze (V.10), l’explication de la parabole du semeur (V.14-30). Notez l’importance du mot parole qui revient dans les versets, soit à 7 reprises dans le texte et du verbe entendre qu’on retrouve 4 fois. L’essentiel est donc là : il s’agit d’accueillir la parole en ouvrant son esprit et son cœur à l’annonce du salut de Dieu manifesté par Jésus.

3.2 – LA PARABOLE DE LA LAMPE

Dans cette parabole l’image de la lampe désigne soit le Règne de Dieu (voir complément que je vous ai fourni avant ce cours), qui s’est approché, sans pour autant être absolument visible. Soit par la parole semée  à tous vents et faite pour porter du fruit en abondance ; soit Jésus lui-même en raison de la mention « la lampe arrive », comme Jésus est venu. Le verset 23 insiste sur l’importance de l’écoute qui peut faire de l’homme un disciple.

3.3 – LA PARABOLE DE LA MESURE

L’image de la mesure qui suit un appel à l’écoute (V.24a) ne semble pas en lien directe avec l’écoute et l’explication donnée au verset 25, est obscure.

è Certains commentateurs pensent qu’il pourrait s’agir du jugement en lien avec : Mt 7,2 …. Mais, ce verset du premier évangile s’inscrit dans un tout autre contexte puisqu’il est mis en lien  avec la paille et la poutre, ce qui n’est pas le cas ici. D’autres estiment que le verset 25 concerne le peuple Juif, lui peuple élu, qui n’a pas vraiment accueilli la Bonne Nouvelle. Le peuple juif se verrait ravir les promesses de Dieu par les païens entrant dans l’église. Mais, cette hypothèse  est en contradiction avec (Rm. 11,29)

è La mesure est celle de l’importance donnée à l’accueil de la parole. Ce texte est une invitation à s’interroger sur notre propre qualité  à écouter la parole de Dieu qui nous est donnée. A celui qui accueille véritablement la parole de Dieu donnera encore d’avantage. Autrement dit les fruits seront encore plus abondants  et on peut  même envisager que le don ultime soit la participation au Royaume. La vie de pleine communication avec lui, quand l’accueille est minime ou inexistant il n’en restera rien.

3.4 - LA PRABOLE DE LA SEMANCE QUI POUSSE D’ELLE-MEME

Cette parabole peut se lire à un double niveau :

è En s’en tenant au mot du texte, la parabole concerne le règne de Dieu dont l’établissement, bote le Père Hervieux, ressemble à un processus agricole complet (V.26-28). L’évangéliste attire l’attention du lecteur sur la puissance  de dieu qui fait naître et croître son règne sans que l’humanité y soit réellement pour grand-chose

è S’appuyant sur la clé de lecture des paraboles précédentes, on peut considérer que cette semence qui pousse Jésus dans la tradition évangélique.

3.5 – LA PARABOLE DE LA GRAINE MOUTARDE

La dernière des paraboles de cet ensemble est également centrée sur le Règne ou la Royaume de Dieu. Ici encore il y a opposition en la graine minuscule, et l’arbre majestueux qu’elle produit. Il en est ainsi du Règne de dieu la petitesse de son commencement et la grandeur de ce qu’il sera plus tard. Les chrétiens participent dans la faiblesse du moment, à une œuvre universelle. L’image de l’arbre gigantesque, abritant la multitude de la gente ailée, évoque déjà le Règne de Dieu assuré du succès universel.

3.6 – CONCLUSION DU DISCOURTS EN PARABOLES

Dans les versets 33-34, on retrouve encore un fois le lien entre annonce de la Parole de Dieu et écoute et, de nouveau la différence entre la foule et les disciples. Les paraboles ne sont compréhensibles, que si l’on se met à l’écoute de Jésus qui seul peut donner le sens.

COURS N4 : leçon N3 TROISIEME PARTIE : récits des gestes de salut accomplis par Jésus (Mc. 4,35 – 5,43)

4.1 – RECIT DE LA TEMPETE APAISEE

Les récits de miracles de la nature, comme celui-ci, ont une fonction christologique : ils déploient un aspect de la réflexion sur l’identité de Jésus comme Christ, en soulignant que Jésus a autorité sur les puissances de la mer alors considérée comme résidence des démons, pouvoir reconnu par Dieu dans l’A.T (PS. 106,23-30)

è C’est la première fois qu’est donné à Jésus le titre de Maitre. Pour montrer que Jésus est connu comme celui qui enseigne.

è Le rédacteur évangélique évoque pour la première fois la peur des disciples, une peur mise en relation avec le manque de foi (V.40)

è Les chrétiens de Rome, pris dans la tourmente des persécutions, sont comme les disciples dans la barque et, sans doute, à leurs yeux, le Christ semble-t-il dormir. L’évangélique veut dissiper leur peur et fortifier leur foi en attestant qu’en dépit des apparences, le Christ est bien présent avec eux.

4.2 – RECIT DE LA GUERISON D’UN POSSEDE

L’évangéliste insiste fortement sur l’aspect d’impureté de la situation qu’il met scène : l’épisode se déroule en territoire païen ; ayant élu domicile en quelqu’un, le démon ne souhaite pas en sortir, sauf à l’entrainer dans les tombeaux. Or, un juif ne peut toucher un cadavre sans se souiller ; enfin ne voulant pas quitter le pays, c’est dans un troupeau de porcs, animaux impurs pour les juifs, qu’il s’installera avant d’être précipité à la mer.

è Le rédacteur de l’évangile sans livrer une parole de puissance de Jésus, montre bien l’homme possédé guéri (V.15a)

è A cette vue, les habitants de la contrée furent saisis de crainte (V.15b). Cette terreur sacrée ressentie en présence d’une manifestation divine. En priant Jésus de quitter leur région (V.17), ils expriment leur rejet du sauveur dont ils n’ont pas encore ressenti le besoin.

è L’homme régénéré exprime son désir de suivre Jésus lui demandant à être avec lui, expression appliquée aux Douze (Cf. 3,14) Jésus n’accède pas à sa demande : sans doute l’évangéliste manifeste par-là que le temps n’est pas venu d’adjoindre au collège apostolique des païens convertis.

è Jésus invite l’homme guéri à annoncer à ses proches tout ce que le Seigneur a fait pour lui dans sa miséricorde (V.19). L’homme ne se limite pas à son entourage (V.20) se faisant ainsi témoin de la puissance et de l’amour de Dieu.

è En racontant cet épisode, l’auteur de l’évangile selon Marc a sans doute voulu montrer la force salvatrice de Jésus s’étendant au monde païen. L’église de Rome qui vit au cœur même de ce monde pouvait voir que l’évangélisation du paganisme a eu sa source en Jésus même. Il a tracé la voie à la mission auprès des païens.

4.3 – RECIT DE GUERISON DE LA FILLE DE JAIRE ET DE LA FEMME SOUFFRANTE D’HEMORRAGIE

Ressemblances entre les deux récits : les deux histoires concernent des femmes l’une malade depuis douze ans, l’autre ayant douze ans ; ces femmes sont toutes deux souffrantes et toutes deux impures au regard de la loi juive. La plus jeune car au moment où Jésus l’approche elle n’est plus qu’un cadavre et la plus âgée, en raison de ses écoulements de sang. Jaïre et, la femme atteinte d’hémorragies sont l’une comme l’autre dans la détresse et, demandeurs de salut. Dans les deux récits, la foi des demandeurs joue un grand rôle, dans les deux histoires : la guérison, est signe réintégration dans la société, retour à la pureté d’un côté et, retour à la vie de l’autre.

Différence entre les deux récits : Jaïre, est un chef de synagogue, un personnage important qui est nommé et sa fonction est répétée quatre fois dans le texte (V.22.35.36.38). La femme hémorroïsse n’a pas de nom, il est responsable de la synagogue, elle en est exclue à cause de sa maladie. Jaïre, a une famille, une maison, et beaucoup d’entourage (V.35 et40). La femme n’a plus rien car sa maladie l’exclue de toute vie sociale de tout avenir matrimonial et/ou maternel car, cette maladie est synonyme  de stérilité. Jaïre s’adresse à Jésus publiquement, la femme agit en secret.

è Les versets 22-23 nous livrent deux éléments qui sont intéressants : A) Jaïre, dont le nom signifie celui qui illumine ou réveille, a une position officielle dans le judaïsme, du fait de sa fonction d chef de la synagogue. Aussi, sa démarche auprès de Jésus qui est déjà suspect, banni, est pour le moins compromettante.

è B) De plus, il pose deux actes qui témoignent de son humilité et de sa foi. En effet, il commence par tomber aux pieds de Jésus, dans une attitude de respect et de soumission, comme le ferait un esclave face à son maître. Il formule une prière de supplication à l’intention de Jésus, même si, à n’en pas douter, il a pour se faire une motivation profonde, l’état de dernière extrémité ; ou se trouve sa petite fille. Jaïre croit en la puissance de salut de Jésus. Il paraît convaincu qu’un seul geste  de Jésus va suffire pour la guérison de son enfant. Il donne sa confiance à Jésus, il remet la vie de son enfant entre les mains de Jésus.

C’est sans doute cette remarque de profonde confiance qui touche suffisamment Jésus : il s’en alla avec lui. (V ;24)

C’est dans un contexte de bousculade populaire (V.21 24) que survient une femme atteinte d’hémorragies chroniques depuis douze ans. (V.25)

La situation de la femme est décrite par l’évangéliste de manière à montrer qu’elle se trouve dans la même impasse existentielle que Jaïre : l’un souffre de ce qu’il a et qu’il ne veut pas perdre, l’autre de ne n’avoir plus rien. (V.26)

Acculée, la femme entreprend une démarche de totale confiance en Jésus. Vu sa situation, elle veut toucher au moins les vêtements de Jésus, croyant que cela suffira à la sauver. (V.28) La guérison de la femme est immédiate (V.29). La guérisons de la femme n’est pas lié à son geste, mais à une force sortie de Jésus (V.20).

Néanmoins, c’est le geste de la femme qui est qualifié d’acte de foi salvateur par Jésus. (V.34) L’importance réside donc dans la foi et la guérison de la femme est signe de salut que Jésus offre à ceux qui viennent à lui avec confiance.

Des gens de l’entourage de Jaïre lui apprennent que sa fille est morte (V.35). L’évangéliste raconte de façon sobre le miracle que Jésus va opérer dans la maison de Jaïre.

è Jésus choisit trois des douze (Pierre, Jacques, et Jean) pour l’accompagner et être les témoins du retour à la vie de la fille de Jaïre.

è C’est la première fois dans l’évangile, que quelqu’un est positivement appelé par Jésus à entrer dans une démarche de foi. La déclaration de Jésus oppose, comme souvent dans l’écriture, la peur et la foi. (Mc. 4,40)

è Pour exprimer le retour à la vie de la fille de Jaïre, l’évangéliste utilise le vocabulaire dont les auteurs du N .T. se serviront pour parler de la résurrection de Jésus, avec les verbes se réveiller et se lever. Le mot sommeil et le verbe dormir (V.39) donnent à la mort à la mort une dimension eschatologique c’est un passage. De ce fait, ce récit, est l’annonce et la préfiguration de la résurrection du Christ.

è Enfin, dans le texte, Jésus est présenté, comme maître de la vie et de la mort, maître du salut destiné à tout homme et à toute femme. L’évangéliste atteste ainsi de la divinité de Jésus. (Mc. 12.27)

COURS N4 : leçon N4 : CONCLUSION DE LA SECTION ET GENERALE .

CONCLUSION DE LA SECTION

L’évangéliste, montre que les habitants de Nazareth pensent tout savoir au sujet de Jésus. Son identité n’est un mystère pour personne. Les gens connaissent qui est. Rien de ce qu’ils peuvent voir et ou entendre de lui ne peut les convaincre d’autre chose que ce qu’ils savent à son sujet. Leur incrédulité est totale. Cet accueil défavorable amène le rédacteur de l’évangile à mettre dans la bouche de Jésus une déclaration devenue proverbiale(V.4) Le refus des gens de Nazareth entraîne l’impossibilité pour Jésus d’opérer des miracles.(V.5) Les guérisons accomplies n’étant pas qualifiées comme tels. Ainsi, la foi est-elle la condition principale d’un miracle. Le récit s’achève sur la mention de l’étonnement de Jésus face à l’incrédulité des habitants de son village. (V.6)

CONCLUSION GENERALE DU COURS N4

1-      Plusieurs fois, l’évangéliste insiste sur l’écoute de la parole de Dieu. Pour écouter le Christ, le silence est nécessaire afin de laisser la parole atteindre nos cœurs. Pour l’écouter l’invitation nous est sans cesse lancée à ouvrir les Ecritures où le Christ se donne à voir. Mais, sommes-nous convaincus que la parole de Dieu est vie pour nous aujourd’hui

2-     L’essentiel de la mission de Jésus n’est pas tant dans la santé rendue au corps, que dans la vie à laquelle peut s’ouvrir la personne tout entière. Jaïre était venu demander à Jésus que sa fille, vive et soit sauvée et, l’hémorroïsse cherchait à le toucher parce qu’elle est sûre d’être sauvée. Tous deux ont fait l’expérience de l’impuissance de l’homme à procurer le salut. C’est dans cette prise de conscience que jaillit la foi au Christ qui seul peut arracher l’homme à la situation désespérée où il est plongé. Il est le seul à pouvoir sauver. Seuls ceux qui croient peuvent distinguer en Jésus de Nazareth la puissance de Dieu à l’œuvre, et recevoir ainsi le salut. Mais sommes-nous de ceux-là ?

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