SIMONE WEIL PHILOSOPHE DE 1909 1943

Publié par REFLEXIONS ET PARTAGE sur 4 Janvier 2021, 21:50pm

SIMONE WEIL PHILOSOPHE DE 1909 1943

Simone Weil est née à Paris. De parents juifs, elle est très proche de son frère André futur mathématicien de génie, elle suit au lycée Henri IV les cours du philosophe Alain.

Normalienne agrégée de philosophie en 1931, elle enseigne au lycée du Puy où parallèlement, elle soutient les chômeurs locaux par l’action syndicale. Auteur d’articles virulents contre le régime nazi et l’URSS communiste, elle signe en 1934 les réflexions sur les causes de la liberté et l’oppression sociale ; brûlot contre la civilisation capitaliste et technique qui asservit les ouvriers.

Elle-même va épouser leur condition : entre décembre 1934 et août 1935, Simone Weil est successivement ouvrière sur presse, emballeuse et fraiseuse dans divers usines. La philosophe, a alors l’impression d’être réduite à l’état d’humiliation, de bête de somme résignée.

Dans la foulée au Portugal, elle connait sa première expérience mystique l’incluant dans le christianisme, qui est pour la religion des esclaves. Les engagements se multiplie, et prend fait et cause pour les républicains dans le conflit de 1936 en Espagne. Elle dénonce le colonialisme pacifisme affiché vis-à-vis des provocations d’Hitler.

Simone Weil juge que la guerre sera terrible et inéluctable. En 1940 fin de la batail de France ; la France capitule, est sous domination Allemande. Simone Weil gagne la zone libre, elle se lie à un réseau de résistance. Sur le plan spirituel son attente de Dieu ne cesse de grandir, mais jusqu’au bout de sa vie, elle refusera de se convertir et de se faire baptiser. Car pour elle l’institution catholique est inique.

Elle fait un bref séjour à New York, puis se rend en 1942 à Londres, où elle sera rédactrice dans les services de la France libre. Mais le destin s’acharne sur elle. Epuisée, elle ne s’alimente peu. Touchée par la maladie : la tuberculose, elle transférée au sanatorium d’Ashford dans le Kent. C’est là que la philosophe meut en 1943 à l’âge de 34 ans, nous laissant son œuvre qui ne sera publiée qu’en 1949 et pour cause la guerre : « L’ENRACINEMENT ».