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REFLEXION ET PARTAGE

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Des écrits sur mes reflexions du moment: histoire, philosophie, théologie, mes escapades, mais aussi des textes sur la nouvelle langue française


COURS N6 EVANGILE SELON MARC : LA SECTION DES PAINS (6,30 – 8,26) : troisième et dernière partie

Publié par REFLEXIONS ET PARTAGE sur 4 Mars 2017, 14:18pm

Catégories : #THEOLOGIE

COURS N6 EVANGILE SELON MARC : LA SECTION DES PAINS (6,30 – 8,26) : troisième et dernière partie

COURS N6 EVANGILE SELON MARC : LA SECTION DES PAINS (6,30 – 8,26) : troisième et dernière partie

le portait des disciples n’est guère engageant : ils voient ce qui ne va pas, mais ne tentent rien ; ils veulent laisser la foule se débrouiller par elle-même ; ils n’ont pas de soucis ; ils n’éprouvent pas envers elle la pitié qui a étreint le cœur de Jésus.

Pour autant, Jésus ne va pas se satisfaire de leur manque d’intérêt pour la foule et va les pousser vigoureusement à s’occuper d’elle. Et c’est de la pauvreté des moyens et de l’incapacité des disciples à nourrir la foule que Jésus va faire sortir l’abondance.

Les v.41 à 43, relate le miracle proprement dit. La manière dont est présentée la scène coïncide avec les termes que l’évangéliste utilisera pour décrire la fraction du pain lors du dernier repas de Jésus avant sa passion. Les quatre gestes sont identiques : prendre le pain, prononcer la bénédiction, rompre le pain et le donner aux disciples. Dans les texte, les disciples sont chargés de donner la nourriture à la foule : ils deviennent les intermédiaires, les médiateurs du don de Dieu pour tous. L’auteur évangélique précise au v.42 que tous mangèrent et furent rassasiés. Il manifeste par- là que Jésus est bien celui-là seul qui peut combler la faim des hommes.

Le v.44 sert de conclusion au récit. Il témoigne de la surabondance du don de Dieu : la foule a été rassasiée et il y a des restes, du surplus. Le nombre de corbeille 12 fait écho au nombre de tribus d’Israël et à celui des apôtres. Dans son second récit de la multiplication des pains, le nombre passe de 12 à sept. Le chiffre sept représente le nombre de jours de la création ; il peut aussi faire écho au multiple de sept, 70, qui représentait les peuples de la table des nations dans le livre de la Genèse.

Enfin au terme de notre lecture de ce premier récit de la multiplication des pains, on peut retenir que l’auteur de l’évangile selon Marc a montré que Jésus se révèle, comme celui qui comble la faim des foules, faim de nourriture, mais aussi faim de parole et, par anticipation faim de son corps.

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