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REFLEXION ET PARTAGE

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Des écrits sur mes reflexions du moment: histoire, philosophie, théologie, mes escapades, mais aussi des textes sur la nouvelle langue française


COURS N2 TITRE ET PROLOGUE DE L’EVANGILE SELON MARC

Publié par REFLEXIONS ET PARTAGE sur 22 Mars 2018, 11:25am

Catégories : #THEOLOGIE

COURS N2 TITRE ET PROLOGUE DE L’EVANGILE SELON MARC

COURS N2 TITRE ET PROLOGUE DE L’EVANGILE SELON MARC

Les 13 premiers versets de l’évangile selon Marc, permettent de connaître d’emblée, l’identité de Jésus et d’avoir des clés de lecture pour comprendre l’ensemble de l’œuvre.

LE TITRE

Le titre contient, en germe, toute la christologie du rédacteur évangélique : Jésus est Christ et Jésus fils de Dieux. Le rédacteur du texte utilise le mot évangile, mot qui désignera un genre littéraire particulier, celui des écrits que nous appelons évangile

COMMENCEMENT (arkè)

Ø  Ce terme témoigne de l’enracinement biblique du rédacteur évangélique car plusieurs livres de l’Ancien Testament (AT). (Proverbe, Siracide des Cantiques des Cantiques), débutent ainsi. Le rapprochement le plus évident est celui qu’on opère avec le livre de la genèse (GN). Aussi, on peut penser que, pour l’évangéliste une nouvelle histoire sainte, une recréation du monde  commence avec Jésus. Au versé 2, le commencement est mis en relation avec les prophètes de l’AT. De ce fait, si l’évangile est radicalement nouveau, il y a néanmoins continuité avec le passé. Pour les Chrétiens, l’AT, a préparé le nouveau de Jésus.

Ø  Le mot «commencement » peut signifier soit les événements relatifs à Jésus : (baptême, venue en Galilée, message…), soit le début de la proclamation de la «Bonne Nouvelle » de et sur Jésus, soit le début de l’acte d’écriture de cette «Bonne Nouvelle », dans le Nouveau Testament (NT), on peut affirmer que ce mot concerne ici l’action de Jésus.

Ø  Qui dit commencement renvoie nécessairement à la fin, car c’est à la lumière de la fin qu’on apprend le début ; c’est à la lumière de la foi au Christ ressuscité que l’auteur de l’évangile selon Marc peut écrire : « Commencement de l’Evangile ».

DE L’EVANGILE

Le terme évangile vient du grec (euangelion), qui signifie «Bonne Nouvelle ». En grec profane, il sert pour les bonnes nouvelles officielles. Pour le peuple juif, le mot évangile signifie l’annonce du retour des déportés, de la reconstruction de Jérusalem et l’instauration d’un véritable « Règne de Dieu »

DE JESUS CHRIST soit l’évangile

Ø  L’expression de l’évangile de Jésus Christ, peut signifier, soit l’évangile concernant Jésus, car le rédacteur présente Jésus et seulement Jésus, il montre comment Jésus est bonne nouvelle tant par son enseignement, que par sa manière d’être, soit, la bonne nouvelle proclamée par Jésus.

Ø  Parler de jésus en lui donnant le titre de Christ (mot grec) montre que les premières communautés chrétiennes ont déjà pleinement reconnu Jésus comme le messie (mot hébreux). Dans l’AT, le messie désigne celui qui a reçu une onction, l’homme que Dieu à consacré pour être son envoyé spécial afin d’établir son règne dans le monde : rois, prophètes, prêtres et grand prêtre.

Ø  A l’époque de Jésus, la majorité des juifs, se se fondant sur l’oracle de Natan, espérait un fils de David, messie royal qui, mieux que David, serait fidèle à l’alliance divine. Il serait suffisamment pourvu de la puissance de Dieu pour bouter l’occupant romain hors du territoire national. Cet « Oint » restaurerait la royauté, la paix et la justice en Israël.

Ø  Alors que le Christ ou Messie ne servait qu’à désigner une fonction, sur le fait d’attribuer à Jésus le nom  « Christ » sans l’article, témoigne que Jésus s’identifie tellement parfaitement à cette fonction que l’expression « Jésus Christ »devient un nom propre, le propre nom de Jésus. L’évangéliste rattache ainsi  Jésus à l’espérance dont vivait le peuple hébreu depuis des millénaires et montre que Jésus et bien le Messie attendu

FILS DE DIEU

Le titre « Fils de Dieu » témoigne de la relation unique entre Jésus et Dieu. Pour autant, cette vérité, ne s’impose jamais comme une évidence : elle est révélée à quelques-uns puis à tous. En désignant Jésus comme Christ et Fils de Dieu, le rédacteur évangélique annonce les deux grandes parties de son livre et permet au lecteur de découvrir la messianité et la divinité de Jésus non sans le faire passer par le paradoxe de la croix.

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