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REFLEXION ET PARTAGE

REFLEXION ET PARTAGE

Des écrits sur mes reflexions du moment: histoire, philosophie, théologie, mes escapades, mais aussi des textes sur la nouvelle langue française


COURS N8 : LECON N2 – L’ETRE DISCIPLE (8,34-9,1 ;9,33-37 ;10,35-45)

Publié par REFLEXIONS ET PARTAGE sur 12 Avril 2018, 18:29pm

Catégories : #THEOLOGIE

COURS N8 : LECON N2 – L’ETRE DISCIPLE (8,34-9,1 ;9,33-37 ;10,35-45)

COURS N8 : LECON N2 – L’ETRE DISCIPLE (8,34-9,1 ;9,33-37 ;10,35-45)

 

LE PREMIER ENSEIGNEMENT. (8,34-9,1)

 

L’évangéliste donne à Jésus l’occasion de dénoncer trois critères importants pour qui désire le suivre :

è Le premier : est de renoncer à soi-même. Renoncer à soi ne signifie pas renoncer à être soi. C’est accepter que notre propre personne ne soit pas la véritable échelle de valeurs. C’est consentir à ce que notre identité véritable ne repose pas en nous mais dans le Christ. C’est selon la terminologie paulienne, refuser de se glorifier pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en nous. C’est adopter la logique, d’un homme qui va être crucifié, afin que, comme l’écrivait Paul aux Romains : «notre vieil homme soit crucifié avec lui ».

è Le second : consiste à prendre sa croix. La croix est à l’époque, signe de mort violente et infamante. L’évangéliste indique aux chrétiens de Rome persécutés qu’ils auront peut-être à subir le même sort que leur maitre. Pour nous prendre sa croix, c’est consentir à ce que notre vie comporte des moments qui soient, crucifiants.

è Le troisième : est de perdre sa vie à cause de moi et de l’évangile…. Pour la sauver, mais le texte évangélique, montre que le salut n’est pas une question de sauvetage personnel. Pour sauver sa vie, c’est-à-dire, trouver la vie véritable, il faut donner sa vie pour le Christ et pour la  Bonne Nouvelle

è L’enjeu est d’importance : car celui qui reniera le Christ, ne pourra bénéficier du lien de filiation qui unit, le fils de l’homme à son Père. Quiconque n’aura pas compris que l’essentiel de son existence, est de recevoir la vie de la parole du Fils de l’homme, celui-là, le Fils de l’homme ne le reconnaitra pas devant son Père, puisqu’il a préféré le monde : Cette génération adultère et pécheresse à la fraternité avec lui. Ce premier enseignement s’achève sur une note d’espérance. Il ne s’agit pas ici de l’annonce de la Parousie, mais celle de la résurrection de Jésus.

 

LE DEUXIEME ENSEIGNEMENT  (9,33-37)

 

è D’après le rédacteur de l’évangile, selon Marc, les disciples, tout en marchant, s’étaient querellés pour savoir qui était le plus grand. Le contraste est flagrant entre les disciples qui briguent, les plus hautes place, et, Jésus qui avance vers un avenir, où il occupera la plus basse marche. Aussi Jésus va-t-il inverser l’ordre habituel de la hiérarchie, selon les critères humains : celui qui veut le suivre est invité d’une part, à ne pas désirer, occuper la première place. D’autre part, à accueillir Jésus pour s’ouvrir au Père.

è C’est un exemple frappant, que Jésus veut faire comprendre aux disciples ; qu’elle doit être la manière de vivre, s’ils veulent le suivre. En effet, choisir un enfant, à l’époque quelqu’un qui ne comptera  pas , c’est manifester que le petit, le pauvre l’exclu est l’image même de Jésus, la figure de Dieu.

è Ne pas donner une vraie place, ne pas témoigner de la tendresse, à ceux qui aux yeux des hommes, n’ont aucune valeur, c’est, refuser d’accueillir Jésus. C’est aussi se fermer à l’amour du Père, pour chacun de ses enfants.

 

LE TROISIEME ENSEIGNEMENT (10,35-45)

 

è Le troisième enseignement, s’inscrit dans un récit, où, selon l’évangéliste, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, veulent obtenir de Jésus qu’il leur réserve de hautes places. Jacques et Jean, n’ont encore rien compris.

è Jésus va alors, dénoncer, les prétentions des deux disciples, et les recadrer sur la conduite à suivre. Il le fait en deux temps : Il évoque son propre sort, puis, dit que tout disciple devra suivre ou vivre un destin identique au sien. En deuxième temps, il rappelle la servitude que doit suivre celle du disciple.

è Dans le texte évangélique, le destin de Jésus est exprimé à l’aide de deux images : celle de la coupe à boire, et, celle du baptême, à, recevoir la coupe à boire. Elle est dans l’écriture symbole de félicité. Mais aussi l’image de la souffrance à endurer.

è L’image du baptême, par immersion tel qu’il était pratiqué dans les premiers temps de l’église. L’instant où le baptisé était plongé dans l’eau, qui était le symbole de mort.

è Jacques et Jean, Affirment à Jésus qu’ils seraient en mesure de vivre le même sort, et, Jésus leur réplique, qu’ils ne croient pas si bien dire. Pour autant, Jésus affirme que la demande des deux disciples, ne relève pas de son pouvoir mais celle du Père. Car ; la gloire, qui attend les disciples du Christ, est la réponse d’amour que le père réserve à ses fidèles. C’est lui et seulement lui qu’elle appartient, et, non Jésus qui n’en est pas le maître.

è Enfin, c’est encore en donnant en exemple sa propre manière d’être, et, d’agir, que d’après le rédacteur de l’évangile, Jésus rappelle la condition de serviteur, que doit adopter celui qui veut être son disciple. Contrairement à la manière, et, aux comportements des grands de ce monde ; où, les disciples n’ont qu’à être des serviteurs, des esclaves au service d’autrui. Jésus donne une autre image de la servitude, et rappelle qu’il a voulu se faire le serviteur de tous est accentué par le don de sa vie, pour le salut des hommes. D’où l’expression : donner sa vie en rançon, c’est une inspiration du serviteur souffrant.

 

LECON N3 : LE RECIT DE LA TRANSFIGURATION

 

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