L’ANCIEN FRANÇAIS N2
Poursuivons notre route sur l’histoire de notre langue, et, sa transformation. Nous allons aborder ; les mots savants, la grammaire, et, le vocabulaire. Cette présentation ne sera qu’un résumé, de mon enquête.
Dans l’ancien Français, nous avons deux catégories de mots, les mots héréditaires ; qui continuent, les termes en latin et, qui ne sont rien d’autres que de mauvais latin, ou latin transformé. Puis les mots savants, qui ont fait un emprunt directement, à la langue latine ; auront une évolution au fil du temps.
Exemple : Hospitalis ; qui au fil du temps, donnera en Français : Hôtel ; pour désigner une demeure. Au XII siècle, ces demeures, recevaient des pauvres, des pèlerins. Il sera donc formé d’un mot d’emprunt, au fil du temps, que l’on appellera mot savant, qui sera le mot que l’on connait aujourd’hui : Hôpital.
Hôpital avec son accent circonflexe, pour signifier qu’il y avait un S. Cet établissement à une autre vocation, que l’on connait aujourd’hui. Remarquons, qu’il est plus proche du latin ; dans, notre vocabulaire, nous avons une double origine, c’est la langue Française.
Je terminerai par un autre mot : Père qui fait partie de l’héréditaire, paternel ; qui vient du latin Pater ; donc un autre mot savant.
Nous pourrons dire que, c’est une simplification de la grammaire latine. Les noms et les adjectifs ont deux formes, suivant leur emploi dans la phrase. Ce sont deux particulières : Cas 2 Sujet ; ou le 2 régime. La différence entre les deux ; est la présence d’un S ou d’un Z héritage du latin.
Héritage des mots latin, qui se terminent par un S : Dominus = maître ou, Grandis Grand.
Mais poursuivons.
Cas sujet : «Le Reis est granz » ce qui veut dire que le Roi est Grand
Reis est sujet mais granz à un z
Cas régime : « Jo veoi le chevalier » ce qui veut dire : je vois le chevalier
Comme chevalier est complément, donc pas de S, à jo veoi
Remarque ; Au pluriel il fallait mettre un S, dans le cas sujet ; mais pas de S, dans le cas régime.
Cette règle se complique, lorsque nous passons sur le féminin.
«La Reïne est bele », ce qui veut dire : La Reine est belle sans S. Au vu de cette difficulté, la déclinaison très mal observée, au départ ; sera abandonnée. Elle prendra fin réellement au XIV siècle.
Il est encombré de synonymes, et, le manque de termes abstraits, rendaient la tâche très difficile pour l’écriture. Très souvent la situation est décrite, en partant de gestes. Une façon nettement plus expressive, que ce que nous avons de nos jours.
Exemple dans la chanson de Roland, Charlemagne, très touché, par la colère de Roland, qui manifeste sa colère de façon violente. Charlemagne, baisse la tête, tord ses moustaches, mais aussi pleure.
Prochainement nous verrons la pensée, le langage, le temps, l’espace.