SANS L’EUROPE LE REVE AMERICAIN N’AURAIT PAS EU LIEU
Michel ELTCHANINOFF, explique que c’est sur le vieux continent que se sont inventé les idéaux, qui inspirent aujourd’hui les tenants du progrès technologique outre-Atlantique. C’est au XVII siècle que la révolution scientifique, fait naitre un nouvel espoir créateur. Dans toutes l’Europe on commence à rêver d’un progrès, qui non seulement nous débarrasserait d’un poids de toutes les vieilles obéissances. DESCARTES dit : « l’homme, va enfin se rendre comme maitre, possesseur de la nature ».
Les premières théories mondiales du réseau voient le jour, avec l’idée que la communication généralisée voit le jour, elle favorisera le commerce et la paix. Le père et le créateur de ce réseau est un Allemand : LEIBNIZ (1646-1716). Il a mis en place le cadre métaphysique, que la technologie n’a eu qu’à remplir. Il a posé l’équation de base et l’a résolu. D’abord selon lui, il n’existe que des individus indépendants les uns des autres et sans réciproques. Mais chacun est en liaison permanente avec les autres.
Mettons-nous dans le contexte de l’époque : vous êtes dans un coin perdu de l’Europe ; et vous allez converser, sans quitter votre ville, vous allez être en liaison. Impossible disent certain ; foutaise il est fou disent d’autres. En résumé très court que dit LEIBNIZ : premièrement, il ne faut pas construire de ponts nous-mêmes mais passer par un tiers qui sera Dieu. Qui sera par la suite le télégraphiste. Deuxièmement, comment être en relation ? En possédant et en assumant notre manière de nous rapporter au monde, de l’exprimer sur un réseau social, ou chacun affirme sa vision singulière du réel.
Chacun demeure pleinement, tout en s’accordant avec des personnes et en nombre croissant. Le philosophe Allemand qui a inventé une langue universelle, rêvé d’une réconciliation des religions et autres par le dialogue. Il crée le système de numérisation binaire, qui est à l’origine du langage informatique de base. Un siècle plus tard la révolution industrielle est en marche. Le Télégraphe, (LEIBNIZ), de cette théorie le réseau ferré, les canaux, les organes de presse, la bourse.
Les philosophes et les penseurs, notamment en France, sont persuadé que tout peut changer dans nos vies. De cela un courant prendra naissance « les socialistes utopiques » ; avec les communautés autonomes. La France du XIX siècle fourmille de penseurs originaux, qui en voulant marier, innovation sociale, progrès technique, invente des formes d’auto-organisations. CHARLES FOURIER (1772-1837) pense à des formes passionnelles, pour rendre les hommes heureux, dans leur vie de tous les jours, travail et société.
Il favorise l’énergie papillonne : ou l’ouvrier changera de poste plusieurs fois et d’occupations. Il est le créateur de la polyvalence. Il démontre, que l’énergie cabalistique quant à elle encourage l’émulation et la rivalité productive entre les équipes de travail : « Un véritable manuel de management ». On sait que FOURIER a projeté des cités libres : les phalanstères, ou l’épanouissement humain avec l’efficacité économique.
D’autre comme Pierre Joseph PROUDHON (1808- 1865), veut changer le monde avec comme devise la liberté. Liberté : de la presse, du travail, du commerce, etc. Qui fut sa profession de foi aux législatives de 1848. Anarchiste ennemi de l’état, critique l’impôt, mais surtout du parasitisme des fonctionnaires, qui sont pour lui et à juste raison improductifs ; donc nuisible pour l’économie, la destruction de l’esprit d’entreprise.
NOUS AVONS L’EXEMPLE AUJOURD’HUI.
Certains veulent donner tout le pouvoir aux entrepreneurs pour qu’ils réalisent les projets les plus fous et ambitieux. C’est le cas des Saint Simoniens ; Henri de Saint SIMON (1760-1825), formule la première philosophie industrielle. De retour des Etats Unis, après avoir participé à l’indépendance industrielle, cet autodidacte s’est enrichi dans la spéculation de biens et de commerce. Il fait œuvre de penseur et s’entoure de disciples. Il veut poursuivre la révolution industrielle, qui a pour lui un gout d’inachevé. Il propose d’ouvrir des souscriptions pour les hommes de génie, « flambeau qui éclaire l’humanité ». Pour montrer que ces créateurs sont plus utiles que les gouvernements. Une sorte de Silicon-Valley avant l’heure.
Après la mort du maitre, les Saint Simoniens, se mettent à l’action ; en reprenant les recherches du maitre ; le principe unificateur des réseaux (LEIBNIZ). Ils souhaitent systématiser, la d’attraction de Newton et fonder la prospérité, sur la multiplication et l’organisation des échanges. Les réseaux profilèrent : Canal de Suez, compagnie des eaux, compagnie générale transatlantique, chemins de fer, banques, organes de presse, réseaux éducatifs, Sans oublié la houille blanche avec Aristide BERGES (1879) : qui est pour moi une des grandes révolutions de l’époque. De quoi il s’agit : Utilisation de la fonte des glaciers, utiliser les chutes d’eau pour la fabrication électrique. Utiliser cette énergie et la distribuer sous forme de réseaux. C’est trente ans plus tard que les deux chercheur Grenoblois vont révolutionner le monde électrique ; en domptant par transformation la très haute tension en moyenne tension et en basse tension LE TRANSFORMATEUR DE COURANT en 1920.
A cette époque on parle déjà de l’Europe ; celle des libres échanges, qui serait une Europe fédérales.
Dans ce XIX siècle certains pensent même de dépasser les limites de la nature, et rêve d’une spiritualité renouvelée. Ce sont les positivistes comme Auguste COMTE (1798-1857). Héritier de Saint SIMON, insiste sur le pouvoir des sciences pour transformer l’homme et la société. Qui selon lui, nous sommes passés de l’âge théologique, à un âge métaphysique. Préfèrent du relatif à l’absolu, du comment, au pourquoi. Sa façon de résonner connaît un succès, car il propose une méthode simple et efficace de compréhension. Mais un maitre sera au-dessus de COMTE le penseur russe Nicolas FLODOROV (1829- 1903), un Trans humaniste, lui superpose, science et mystique, en développant une philosophie de la résurrection réelle des morts. Cette théorie impliquera une colonisation de l’espace, car la terre sera trop étroite Il influera sur le programme spatiale soviétique plus tard