ALEXIS TOCQUEVILLE : PEINTURE MANUSCRITE DE SON PERSONNAGE

ALEXIS TOCQUEVILLE : PEINTURE MANUSCRITE DE SON PERSONNAGE

Alexis Tocqueville, nait à Paris en 1805, dans une famille de la noblesse normande.

Son père, comte et sa mère, descendante de Saint Louis, et petite fille  de Malesherbes, l’avocat de Louis XVI. Ils ont échappé à l’échafaud.

A la restauration, le jeune Alexis suit son père nommé préfet de Moselle, il a fait enfanter à l’âge de 17 ans, la couturière de la préfecture. Après des études de droit, il entame une carrière dans la magistrature, rencontrant par la même occasion son Ami Gustave de Beaumont.

Avec ce dernier il embarque en 1831 pour les Etats Unis, ce qui fut pour lui l’occasion de quitter la France, avec une prétexte d’enquête sur le système pénitencier, Américain.

De ce voyage, il étudia la vie américaine, et, sa réflexion porta au grand jour deux tomes sur la démocratie en Amérique, ils seront publié de 1835, à 1840. Il épouse au grand dam de ses parents, une roturière, «qui ne fait pas partie de la noblesse » anglaise émigré en France.

En 1839, il est élu député, dans la Manche. Anti-esclavagiste, il sera partisan, de l’expansion coloniale en Algérie, qui fera l’objet de deux voyages dans cette colonie.

L’année 1848, qui voit la révolution de février, renverser la Monarchie, est pour Tocqueville décisive. Réélu au suffrage universel, il participe à l’élaboration de la Constitution de la IIème république, avant d’être nommé ministre  des affaires étrangères.

Dans ses souvenirs, il juge durement cette révolution ; bernée par le socialisme, ce mélange de « désir et de théories fausses », la classe ouvrière d’après lui, a trahi l’idéal de liberté de 1789.

«La démocratie veut l’égalité dans la liberté, et, le socialisme veut l’égalité dans la gêne et la servitude », note- il alors. S’opposant  en 1851, au coup d’Etat  de Louis Napoléon Bonaparte, il est incarcéré à Vincennes, puis quitte la vie politique.

Il déclara par la suite en 1856 : «S’il reste quelque chose de moi en ce monde, ce sera bien plus par ce que j’aurai écrit, que ce que j’aurai fait ».

Il publie l’Ancien Régime et la révolution, où il explique que la légalisation des conditions a commencé bien avant 1789. Il prépare la suite de son ouvrage, mais il ne pourra le terminer car en 1859, il meurt à Cannes d’une tuberculose.