LE SPORT ET LE MONDE DU PARAITRE
Depuis de nombreuses années le monde occidental est tombé dans une frénésie du paraître. Cette frénésie, n’est pas que pour le « moi » ; mais pour être accepté du regard de l’autre. Pour être accepté il faut rentrer, dans une normalité, au niveau des formes, des revenus, du vestimentaire : «Je veux être vu ».
Certes, nous avons : « la malbouffe », qui a fait son apparition, à la fin du siècle dernier, qui a permis une explosion de l’obésité, du diabète, du cholestérol ; mais aussi une recrudescence des maladies cardio-vasculaires.
Pour paraître il faut être vu, pour de nombreux, c’est de vivre dans un monde qui n’est pas le leur ; quel que soit le prix.
Bilan du compte, des valeurs, quittent notre vie. Ces valeurs, que nos parents, qui nous ont inculquées, sont devenues excentrées.
La modestie n’est plus à la mode, l’être n’est plus au centre du débat, si, il n’est plus dans les normes.
La norme c’est quoi ? Ecrasement de l’homme par l’homme, qui s’appelle le nombrilisme. Tout y passe la couleur de peau, de cheveux, le vestimentaire, la profession.
Sont exclus de cette bulle, tous ceux n’appartiennent pas, aux critères définis par la RH société du paraître. En voulant regarder devant, et, oublier de regarder sur les côtés, nous avons laissé une franche de notre société dans l’oubli. A l’aube de cette année 2019, il serait temps, d’admettre, de partager sentimentalement parlant, un regard un sourire sur des personnes qui ne sont pas, dans votre monde.
C’est que disait l’abbé Pierre, le partage : un sourire, un bonjour, c’est gratuit et cela fait du bien.
Vous allez me dire : «quel rapport avec le sport ? »
Un gros ; car de ce fait un bon nombre de refoulés ; car pas dans la norme, pour diverses raisons évoqués ci-dessus ; ou plus grave ; pour ceux qui désirent avoir une longévité assuré ; passe par le sport.
Si bien que le sport est le remède de tous les maux de cette société. Tout ce beau monde à l’assaut du paraître et de la longévité : salle de sport, club sportif, ou, coaching personnalisé. On flambe les euros à tout va
Comme de bien entendu il faut avoir des vêtements dit technique dernier cric, et de marques, sinon, on n’est pas un bon, donc mis de côté.
Je peux dire que ce n’est pas le vêtement, qui fait la valeur de l’athlète, mais celui qui le porte, quel que soit son sexe et son âge.
Avant du juger sur l’apparat, il faut apprendre à connaître les gens, ensuite, on peut porter un jugement.
Max DUJEAN