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REFLEXION ET PARTAGE

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Des écrits sur mes reflexions du moment: histoire, philosophie, théologie, mes escapades, mais aussi des textes sur la nouvelle langue française


COURS N2 SEANCE 3 : LE BAPTÊME DE JESUS Mc 1,9-11

Publié par REFLEXIONS ET PARTAGE sur 22 Mars 2018, 11:27am

Catégories : #THEOLOGIE

COURS N2 SEANCE 3 : LE BAPTÊME DE JESUS Mc 1,9-11

COURS N2 SEANCE 3 : LE BAPTÊME DE JESUS Mc 1,9-11

Au verset 9 l’évangéliste introduit Jésus dont le nom « Dieu sauve » et mentionne qu’il vient de : « Nazareth en Galilée » pour se faire baptiser par Jean dans le Jourdain.

Nazareth est une bourgade dont le nom est connu dans l’AT et une grande partie de la tradition juive. Pourtant, la Galilée semble être vraiment la patrie de Jésus. Selon l’évangéliste, Jésus est baptisé par Jean dans le Jourdain, soulignant ainsi la communion profonde du Nazaréen avec ceux qui, comme lui, ont reçu le baptême du Baptiste, même si à la différence des foules, Jésus ne confesse pas de pêchés….. et pour cause.

Ø  La plongée dans l’eau et sa remonté évoque le mouvement du baptême par immersion : on disparaît dans l’eau, symbole de la mort, pour resurgir à l’air libre où la vie peut s’épanouir. Jésus passera par la mort pour être le vivant ressuscité.

Ø  La mention des cieux qui se déchirent, renvoie à Isaïe 63,19b. Selon la tradition juive, les cieux s’étaient fermés après la disparition des derniers prophètes et la communication, entre Dieu et les hommes, passait pour être rompue. La déchirure du ciel indique la réouverture de cette communication. On peut également rapprocher la mention des cieux qui se déchirent à calle du voile du sanctuaire qui se déchira en deux du haut en bas à la mort de Jésus(Mc 15,38). L’évangéliste aurait alors voulu suggérer que s’inaugure au Jourdain ce qui se réalisera pleinement au calvaire : l’ouverture par Jésus, en faveur de tous les hommes, du libre accès à Dieu. Cette vision de Jésus en est le seul bénéficiaire ; la théophanie n’est donc pas une manifestation publique.

Ø  L’esprit descend et se manifeste, « comme une colombe ». Seul le rédacteur de l’évangile selon Luc parle de : « l’apparence corporelle »de l’Esprit Saint. (Luc 3,22). Tous les évangélistes utilisent l’adverbe : « comme » qui témoigne de l’impossibilité de cerner l’Esprit Saint, de pouvoir le décrire parfaitement en un seul mot. L’image de la colombe, peut évoquer l’oiseau qui apportera pour Noé le rameau d’olivier symbole d’alliance entre Dieu et les hommes : (genèse 8, 8-12). Néanmoins, le rapprochement le plus significatif est celui de la mention de l’esprit planant sur les eaux dans le récit de la création (genèse 1,2)

Ø  Enfin selon, l’évangéliste, une « voix » vient « des cieux » et proclame : « tu es mon fils bien-aimé, il m’a plu de te choisir. » Cette parole divine adressée à Jésus est en fait destiné au lecteur pour l’informer sur l’identité de celui que  Jean vient de baptiser et qui va commencer sa mission. Procédant à une relecture chrétienne de l’AT, l’évangéliste atteste que Jésus est ce « serviteur » élu par Dieu qui a mis en lui son esprit. (Isaïe 42,1-2).

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